Médecins du monde: «La fréquentation de nos centres d’accueil a augmenté de 17%»

liberation.fr

L’ONG Médecins du monde, qui vient de rendre son rapport 2009-2010, constate que l’accès aux soins des plus démunis s’est «brutalement dégradé» en France l’an dernier. Olivier Bernard, son président, pointe la politique menée en matière d’immigration et la crise économique.

Quel bilan Médecins du Monde tire-t-il de ses opérations en France pour 2009 ?

Le bilan est très inquiétant pour des raisons objectives. Trois chiffres suffisent à se rendre compte de cette dégradation de la situation. Par rapport à 2008, la fréquentation de nos centres d’accueil a augmenté de 17%. Plus grave, nous constatons un doublement des recours aux soins avec retard, en passant de 11% en 2007 à 22% l’an dernier. Enfin, et c’est une nouveauté pour nous, le nombre de patients enfants ou adolescents a bondi de plus de 30% ! C’est énorme, mais nous espérons y remédier.

http://www.liberation.fr/societe/01012295654-la-frequentation-de-nos-centres-d-accueil-a-augmente-de-17

Encore des dons pour le Pakistan et l’action de médecins du Monde

Loin le Pakistan ? Pas pour nos lecteurs !
samedi 02 octobre 2010

La collecte « Aide au Pakistan » lancée fin août dans nos colonnes est un véritable succès puisque 331 000 € sont déjà arrivés. Étant donné l’urgence, sans plus attendre, nous avons pris contact avec l’association Médecins du monde. Cette organisation, présente depuis plus de quinze ans au Pakistan, nous donne toutes les garanties pour que vos dons parviennent effectivement à ceux auxquels ils sont destinés.C’est ainsi que l’Association Ouest-France Solidarité a décidé d’envoyer, dans un premier temps, 100 000 € à Médecins du monde.

[SOURCE]

Depuis le 9 février, une cinquantaine de personnes ont bénéficié d’un test de dépistage rapide du VIH-sida proposé par Médecins du Monde.

Sida : face à l’urgence, un test de dépistage rapide

Stéphanie BOUILLAGUET France-Guyane 29.09.2010

La Mission Guyane de Médecins du Monde n’a pas attendu l’autorisation pour s’y mettre. Confrontée à l’urgence – la Guyane se trouve en situation d’épidémie généralisée – l’association a décidé de proposer aux personnes se rendant dans son centre de soins un test de dépistage rapide du VIH-sida. Il permet d’obtenir le résultat en dix secondes. Depuis le 9 février, date à laquelle Médecins du Monde a commencé à faire ces tests, une cinquantaine de personnes en ont bénéficié.
Pour les personnes vulnérables
Le test de dépistage rapide (TDR) est proposé aux patients qui consultent pour la première fois à Médecins du Monde. Il s’agit de personnes en situation de précarité, souvent migrantes. « Les TDR sont un outil essentiel pour toucher les personnes qui ne vont pas en centre de dépistage anonyme et gratuit, explique Stéphane Garnier, responsable de la Mission Guyane de Médecins du Monde. Ils s’adressent aux personnes qui n’utilisent pas le système médical classique, soit parce qu’elles ont la trouille, soit par méconnaissance du système. »

http://www.franceguyane.fr/actualite/education-sante-environnement/sida-face-a-l-urgence-un-test-de-depistage-rapide-29-09-2010-70717.php

Médecins du monde veut « désoccidentaliser » l’humanitaire en Inde

le 29/9/2010

Un programme de lutte contre la malaria et la tuberculose vient d’être mis en place par l’organisation française au sud de l’Orissa, en partenariat avec l’organisation indienne Voluntary Health Associaiton Of India.

Après son implantation à Jaïpur en 2007, Médecins du monde se tourne aujourd’hui vers Kalahandi dans le sud de l’Orissa. L’objectif immédiat est de tacler la malaria et la tuberculose, deux fléaux prégnants dans le sous-continent indien avec plus de 3 millions de victimes chaque année. Selon Willy Bergogne, coordinateur général et responsable de l’organisation en Inde, ce projet sur trois ans « consistera à intervenir tant au niveau des communautés que des structures de santé. »

Face à l’éloignement des établissements de soins, au déficit éducatif sur les questions sanitaires et au fonctionnement aléatoire des centres déjà en place, Médecins du monde déclare vouloir « agir sur tous les boutons pour que ça finisse par marcher. »

Une efficacité que l’ONG mise également sur les partenariats avec les associations locales. En parallèle au système déjà mis en place dans les bidonvilles de Jaipur, le projet dans l’Orissa s’appuie sur l’organisation indienne Voluntary Health Association Of India (VHAI). « Pour tout un tas de raisons, que ce soit culturel ou pour des questions de communication, on préfère faire appel à des personnels issus de la communauté. L’enjeu est également la durabilité du projet », explique M. Bergogne, qui envisage une réappropriation par les structures locales de ces trois années de travail en commun.

Ce type de « partenariat fort où chacun en retire quelque chose » s’inscrit dans une philosophie qui tente de trancher avec les pratiques humanitaires actuelles. Pierre Micheletti, ancien directeur de Médecins du monde et responsable du projet dans l’Orissa, parle non seulement d’un échange de savoir faire mais également d’une volonté de « désoccidentaliser » le secteur. « En Inde, on trouve un certain nombre de conditions réunies pour que ce pays puisse demain générer des associations humanitaires ».

Parmi ces conditions, M. Micheletti cite la culture démocratique du pays, son niveau éducatif élevé et sa position de premier fabriquant de médicaments génériques. Il justifie également ce constat par la « très grosse habitude du secteur associatif » en Inde et son « expérience de terrain de gestion de crise et de catastrophes naturelles ».

En attendant cette émancipation, Médecins du monde rêve d’un développement plus ambitieux dans un pays qui a longtemps souffert d’ « un défaut d’intérêt de la part de [l’organisation], d’une attitude très prudente de la part des autorités indiennes vis-à-vis de l’humanitaire et d’un certain nombre d’obstacles administratifs. »

Pour les responsables, la suite des projets en Inde dépendra des résultats du programme mis en place dans l’Orissa.

La santé reste l’un des principaux piliers du développement humain.

LEMONDE | 20.09.10 | 11h03  •  Mis à jour le 20.09.10 | 16h09

Pays du Sud : il est urgent d’investir dans les personnels de santé

Appel d’urgence à tous les décideurs et financeurs.

Michel Kazatchkine, Jean-François Mattei, Marc Gentilini, Xavier Emmanuelli, Olivier Bernard, Awa-Marie Coll-Seck, Ogobara Doumbo, Denis Mukwege…

Dix ans après leur lancement, cinq ans avant leur échéance, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) feront l’objet d’une évaluation exhaustive par l’Assemblée générale des Nations unies réunie à New York à partir du 20 septembre 2010. Ces OMD visent à réduire la pauvreté dans le monde, promouvoir l’éducation, favoriser l’égalité des sexes, réduire les mortalités maternelle et infantile, combattre le VIH/SIDA et les autres maladies. Les objectifs relatifs à la santé accusent un retard considérable, notamment ceux qui concernent la santé maternelle et infantile.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/09/20/pays-du-sud-il-est-urgent-d-investir-dans-les-personnels-de-sante_1412708_3232.html

Médecins du Monde, Oxfam France, Action for Global Health et Avocats pour la Santé dans le Monde- ont exprimé leur inquiétude. A moins de cinq ans de l’échéance, les OMD (objectif du millénaire pour le développement) relatifs à l’amélioration de la santé infantile et maternelle accusent un retard « criant », soulignent-elles dans un communiqué. « Tous les ans, plus de huit millions d’enfants continuent de mourir de causes facilement évitables, et, faute de soins, 350.000 femmes enceintes meurent des suites de leur grossesse. »

MANILLE (AP) — L’extrême pauvreté recule globalement dans le monde, mais de manière inégale selon les régions. Tel est le constat que devraient faire les chefs d’Etat et de gouvernement qui entament lundi à New York un sommet de trois jours sous l’égide des Nations unies pour faire le point sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

En 2000, les Nations unies ont fixé huit OMD à atteindre d’ici à 2015: réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim; assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies; préserver l’environnement; mettre en place un partenariat mondial pour le développement

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100919.FAP8343/l-extreme-pauvrete-regresse-dans-le-monde.html