A Athènes, Médecins du monde ne réserve plus son aide aux migrants

À Athènes, la polyclinique de Médecins du monde ne reçoit plus seulement des migrants et des demandeurs d’asile comme le prévoyait sa mission d’origine. La cinquantaine de médecins et infirmières qui y travaillent, pour la plupart bénévolement, voient affluer un nouveau public de Grecs, appauvris par la crise au point qu’ils ne peuvent plus se soigner et se nourrir à leur faim. Ce centre de soins est situé dans le centre, à Koumoundourou Square. Un autre a ouvert à Perama, ville portuaire à une demi-heure de route de la capitale, et une unité médicale mobile circule dans les îles et les régions plus reculées. Entretien avec Christina Samartzi, responsable des programmes nationaux en Grèce pour l’ONG.

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G20 : « Pour un socle universel de protection sociale »

par Pierre Salignon, directeur général de Médecins du monde et Nicolas Guihard, chargé de plaidoyer de Médecins du monde

« La santé n’est pas un luxe. » C’est le slogan de la campagne lancée par Médecins du monde depuis le 7 avril 2011, Journée mondiale de la santé, pour interpeller la présidence française du G20 et lui demander de s’engager en faveur d’une couverture maladie universelle.

Pourquoi avoir lancé une telle démarche ? Parce que face à la crise et aux inégalités de santé dans les pays les plus pauvres, les dirigeants du G20 se doivent d’être audacieux en soutenant dans les années à venir la promotion d’un socle de protection sociale mondial, en matière de santé notamment. Le choix est avant tout politique, c’est un choix de société plus solidaire.

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Festival à Neuchâtel pour Médecins du Monde

Médecins du Monde, la charité en ligne de mire
La manifestation récolte chaque année des fonds pour des organisations caritatives. Sa 13e édition aura lieu les 28 et 29 octobre 2011 à la Case à Chocs.
Treize ans déjà que le festival Médecins du monde réunit chaque année un public prêt à délier sa bourse pour la bonne cause.
Vendredi 28 octobre 2011 sera consacré au reagge, avec notamment Sebastian Sturm. Sacré Révélation 2007 par un magazine spécialisé, il se caractérise par un style très «roots».
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Une campagne vidéo pour Médecins du Monde

Soigner une fracture ouverte de tibia avec un tube de colle et une truelle, traiter une carie avec du mastic et de l’alcool à brûler… C’est la nouvelle campagne de médecins de monde, qui  entend dénoncer ainsi l’inégalité devant l’accès aux soins.

Démonstration par l’absurde du risque qu’ont les plus démunis de renoncer aux soins médicaux, ces fausses publicités virales plutôt réussies et efficaces permettent à l’ONG de diffuser son message :

« La santé devenant un produit de luxe, ces vidéos entendent interpeller par l’absurde sur un risque potentiel : que les gens aient de plus en plus recours au « système D », à la bricomédication pour se soigner. »

A l’occasion du G20 qui se tiendra à Cannes le3 et 4 novembre prochain, Médecins du Monde appelle à la création d’une couverture maladie universelle et notamment la gratuité des soins pour les plus pauvres. En septembre dernier, l’organisation a publié un « baromètre de l’accès aux soins des plus démunis en France. »


Comment soigner une fracture du Tibia ? par bricomedication


Comment soigner une carie ? par bricomedication

Docteur Olivier Bernard : « Nous craignons de glisser vers une crise humanitaire en 2012 »

Médecins du monde rend public ce matin un baromètre aux constats inquiétants sur la santé des plus démunis.

Dans votre baromètre, vous n’hésitez pas à évoquer un « krach sanitaire » frappant les personnes pauvres. Qu’est-ce qui vous conduit à cette conclusion ?

Olivier Bernard : Ce n’est pas qu’une formule pour marquer les esprits sur fond de crise économique. Au cours de l’année 2010, nos centres médicaux et nos équipes mobiles ont réalisé 38 606 consultations, soit 10 % de plus qu’en 2009. Les pathologies sont de plus en plus lourdes. Près d’un patient sur quatre, désormais, vient se soigner chez nous trop tardivement, alors qu’ils n’étaient que 11 % en 2008.

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« Il n’y a a pas de drogues heureuses»

Le centre bayonnais Bizia aide fumeurs de cannabis et autres consommateurs de drogues à décrocher.

«Le cannabis, je le prenais un peu comme un médicament. J’ai une personnalité très anxieuse. Et puis, j’ai pris conscience que je pouvais vivre sans. » Cheveux courts, fines lunettes rectangulaires et visage fin, Christelle (1) a longtemps usé de la drogue : deux ou trois joints quotidiens pour « se détendre psychologiquement et physiquement ».

Avec la cinquantaine, cette femme au look passe-partout a pourtant décidé d’en finir. Après 30 années de fumette, elle s’est tournée voilà plus d’un an vers l’association Bizia, le centre de soin en addictologie de Bayonne. La structure, créée à l’origine par Médecins du Monde pour venir en aide aux héroïnomanes, s’est autonomisée en 2000 pour s’élargir à toutes les formes d’addiction. Soins médicaux, aide psychologique et matérielle, Bizia accompagne les personnes dépendantes dans le cadre d’une démarche devenue globale.

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