Sida : face à l’urgence, un test de dépistage rapide
Stéphanie BOUILLAGUET France-Guyane 29.09.2010
http://www.franceguyane.fr/actualite/education-sante-environnement/sida-face-a-l-urgence-un-test-de-depistage-rapide-29-09-2010-70717.php
Stéphanie BOUILLAGUET France-Guyane 29.09.2010
http://www.franceguyane.fr/actualite/education-sante-environnement/sida-face-a-l-urgence-un-test-de-depistage-rapide-29-09-2010-70717.php
le 29/9/2010
Un programme de lutte contre la malaria et la tuberculose vient d’être mis en place par l’organisation française au sud de l’Orissa, en partenariat avec l’organisation indienne Voluntary Health Associaiton Of India.
Après son implantation à Jaïpur en 2007, Médecins du monde se tourne aujourd’hui vers Kalahandi dans le sud de l’Orissa. L’objectif immédiat est de tacler la malaria et la tuberculose, deux fléaux prégnants dans le sous-continent indien avec plus de 3 millions de victimes chaque année. Selon Willy Bergogne, coordinateur général et responsable de l’organisation en Inde, ce projet sur trois ans « consistera à intervenir tant au niveau des communautés que des structures de santé. »
Face à l’éloignement des établissements de soins, au déficit éducatif sur les questions sanitaires et au fonctionnement aléatoire des centres déjà en place, Médecins du monde déclare vouloir « agir sur tous les boutons pour que ça finisse par marcher. »
Une efficacité que l’ONG mise également sur les partenariats avec les associations locales. En parallèle au système déjà mis en place dans les bidonvilles de Jaipur, le projet dans l’Orissa s’appuie sur l’organisation indienne Voluntary Health Association Of India (VHAI). « Pour tout un tas de raisons, que ce soit culturel ou pour des questions de communication, on préfère faire appel à des personnels issus de la communauté. L’enjeu est également la durabilité du projet », explique M. Bergogne, qui envisage une réappropriation par les structures locales de ces trois années de travail en commun.
Ce type de « partenariat fort où chacun en retire quelque chose » s’inscrit dans une philosophie qui tente de trancher avec les pratiques humanitaires actuelles. Pierre Micheletti, ancien directeur de Médecins du monde et responsable du projet dans l’Orissa, parle non seulement d’un échange de savoir faire mais également d’une volonté de « désoccidentaliser » le secteur. « En Inde, on trouve un certain nombre de conditions réunies pour que ce pays puisse demain générer des associations humanitaires ».
Parmi ces conditions, M. Micheletti cite la culture démocratique du pays, son niveau éducatif élevé et sa position de premier fabriquant de médicaments génériques. Il justifie également ce constat par la « très grosse habitude du secteur associatif » en Inde et son « expérience de terrain de gestion de crise et de catastrophes naturelles ».
En attendant cette émancipation, Médecins du monde rêve d’un développement plus ambitieux dans un pays qui a longtemps souffert d’ « un défaut d’intérêt de la part de [l’organisation], d’une attitude très prudente de la part des autorités indiennes vis-à-vis de l’humanitaire et d’un certain nombre d’obstacles administratifs. »
Pour les responsables, la suite des projets en Inde dépendra des résultats du programme mis en place dans l’Orissa.
LE MONDE.FR | 28.09.10
Olivier Bernard Président Médecins du Monde
Les députés de la majorité entendent limiter les dépenses liées à la santé des immigrés. Deux amendements ont été déposés au projet de loi sur l’immigration débattu à l’Assemblée nationale. Le premier vise à limiter les régularisations d’étrangers pour raisons de santé ; le second a pour but de limiter le périmètre de l’aide médicale d’Etat (AME), qui garantit l’accès aux soins des étrangers.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/28/restreindre-l-acces-aux-soins-des-immigres-un-non-sens-en-terme-de-sante-publique_1417174_3224.html
MANILLE (AP) — L’extrême pauvreté recule globalement dans le monde, mais de manière inégale selon les régions. Tel est le constat que devraient faire les chefs d’Etat et de gouvernement qui entament lundi à New York un sommet de trois jours sous l’égide des Nations unies pour faire le point sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
En 2000, les Nations unies ont fixé huit OMD à atteindre d’ici à 2015: réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim; assurer l’éducation primaire pour tous, promouvoir l’égalité des sexes; réduire la mortalité infantile; améliorer la santé maternelle; combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies; préserver l’environnement; mettre en place un partenariat mondial pour le développement
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100919.FAP8343/l-extreme-pauvrete-regresse-dans-le-monde.html
| 13.08.10 | 15h00 • Mis à jour le 13.08.10 | 15h00
Pierre Micheletti, professeur associé à l’Institut d’études politiques de Grenoble, ancien président de Médecins du monde
Dans la province du Badakhchan, en Afghanistan, l’assassinat d’une équipe humanitaire de dix personnes, le 6 août, apporte un nouveau témoignage du caractère complexe et sensible de l’action humanitaire occidentale dans ce pays. Depuis plusieurs décennies, les volontaires de nombreuses ONG internationales s’y sont relayés au gré des convulsions auxquelles la population était confrontée. Durant les dernières années, la violence à l’égard des humanitaires est allée crescendo. Les mobiles de cette violence sont multiples, faisant de l’Afghanistan un laboratoire pour l’avenir du mouvement humanitaire.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/08/13/l-afghanistan-nouveau-paradigme-humanitaire_1398662_3232.html
Médecins du Monde crie « Halte à la stigmatisation ! »
L’Alsace.fr du 31/7/2010
La délégation régionale Alsace de Médecins du monde a rappelé hier dans un communiqué qu’elle est « présente depuis 2003 auprès des populations roms migrantes dans une mission d’accès aux soins et aux droits. Installées sur des terrains en périphérie de Strasbourg, ces familles roumaines, hongroises (près de 250 personnes) fuient des discriminations, des violences, une misère économique et viennent chercher en France une protection, une sécurité, un avenir meilleur pour leurs enfants. » Et d’ajouter : « Au-delà des véritables difficultés d’accès aux soins, d’un état sanitaire dégradé et de conditions de vie insalubres, nous condamnons aujourd’hui des décisions gouvernementales qui portent atteinte à la dignité des personnes et aux droits reconnus de tout citoyen européen. »