Entretien avec Jean-François Corty- Médecins du Monde

Alors que les conditions climatiques se dégradent, quel accueil la France réserve-t-elle aux sans-papiers ? Le pays est-il doté de suffisamment de places d’hébergement ? Les mesures répressives du gouvernement empêchent-elles les associations et les organisations humanitaires de travailler correctement sur le terrain ? Pour répondre à ces questions, ARTE Journal s’est adressé à Jean-François Corty, Directeur de la Mission France de Médecins du Monde.

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Haïti ou la géopolitique du choléra

Pour le médecin Jérôme Larché, ( médecin, membre du conseil d’administration de Médecins du Monde) les enjeux géopolitiques liés à la propagation du choléra en Haïti sont tout aussi importants que les risques sanitaires encourus par la population.

A l’heure où l’on décompte aujourd’hui en Haïti plus de 2.100 morts et près de 140.000 personnes atteintes par le choléra, les conclusions du Pr. Piarroux, corroborées par une étude américaine récente parue dans le New England Journal of Medicine, mettent en évidence l’origine asiatique de la souche de choléra responsable de cette épidémie.

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Le paradoxe sanitaire français

Par le Dr Olivier Bernard, président de Médecins du monde, et le Dr Jean-François Corty, Directeur des missions France de Médecins du monde.

L e ministère de la Santé vient enfin d’autoriser l’utilisation des tests de dépistage rapide (TDR) du VIH, alors que la Haute Autorité de santé (HAS) et les groupes d’experts préconisaient une telle évolution des stratégies de prévention depuis plus de deux ans.

Sans attendre l’autorisation légale d’utiliser les TDR, Médecins du monde proposait déjà depuis un an des tests de dépistage rapide du VIH dans son centre de soins de Cayenne, en Guyane, pour faire face à un contexte d’épidémie généralisée. (En 2006, la prévalence des femmes accouchées à Saint-Laurent-du-Maroni est de 1,3 %, ce qui correspond à une situation d’épidémie généralisée, selon l’OMS. La Guyane connaît le taux de prévalence le plus élevé de France.) Nous avions également décidé de rendre ces tests accessibles à partir du 1er décembre 2010 en métropole en débutant par notre centre de soins de Seine-Saint-Denis.

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Comment lutter contre les violences liées au genre?

Alors qu’un colloque est organisé à l’Unesco sur cette question le 23 novembre, Jérôme Larché de Médecins du Monde rappelle l’importance d’une approche pluridisciplinaire.

En matière de violences liées au genre, les statistiques sont éloquentes: une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte d’avoir des rapports sexuels ou a subi d’autres formes de sévices au cours de sa vie. En 2008, en France, 156 femmes sont décédées victimes de leur compagnon ou ex-compagnon.

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Dossier: Humanitaire

Par Elsa Fayner

temoignagechretien.fr

La défiance croissante à l’égard de l’occident dans certains pays du Sud a fait émerger des ONG locales. Une cohabitation a du s’installer.

En mai 2008, après le passage du cyclone Nargis, la Birmanie décide de filtrer l’aide internationale. Cinq mois plus tard, la section française de Médecins sans frontières est contrainte de quitter le Niger. En mars 2009, Karthoum exige l’expulsion du Darfour d’une dizaine d’ONG.

« C’est un moyen pour certains pays de s’affirmer par rapport à la commu­nauté internationale », estime Caroline Abu-Sada, chargée de re­cher­ches chez MSF Suisse. « Les organisations hu­ma­­nitaires, dans ces cas-là, servent de fusib­les. » D’autant plus si elles sont perçues comme des ambassadeurs de l’Occident.

S’IMPLANTER DANS TOUTES LES RÉGIONS DU MONDE

Et, ce, alors que les pays du Sud et émergents se trouvent de plus en plus nombreux à exercer leur souveraineté, et à avoir les moyens de mettre en œuvre leurs propres actions. S’ils acceptent la présence d’ONG étrangères, c’est donc désormais sur un mode négocié.

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