Par des membres de Médecins du monde
Alep… où bientôt, ne resteront plus que les cadavres de ses habitants qui n’auront pas pu fuir, pas pu se protéger. Depuis presque trois mois, les quartiers Est de la ville font l’objet d’un siège odieux qui ne leur donne pas d’autre choix que de tenter de partir pour éviter la famine. Depuis ces derniers jours, ces quartiers subissent des bombardements incessants, de plus en plus puissants, forts et tellement dévastateurs que l’intervention massive de l’aviation russe et l’utilisation d’armes à sous-munitions ne font aucun doute.
De son côté, le régime intervient au sol, soutenu par ses alliés et des groupes armés dans une grande offensive terrestre pour reconquérir l’Est de la ville. Aucun compte n’est tenu des populations civiles qui seront massacrées tant que les rebelles tiendront ces zones, ces rebelles qu’ils veulent anéantir impitoyablement et au plus vite. Vite avant que la communauté internationale ne se décide enfin à réagir devant ce massacre ignoble. Sinon, il sera probablement trop tard. Continuer la lecture

Lepetitjournal.com d’Istanbul : Vos collègues de Médecins sans frontières (MSF) ont renoncé à participer au Sommet humanitaire mondial, protestant contre des violences visant les patients et le personnel médical dans certains pays dont la Syrie, contre les restrictions de certains États à l’accès aux victimes dans des pays en guerre ou contre la faiblesse de leurs réponses dans des pays en crise sanitaire majeure. Médecins du Monde a fait le choix d’être présent à Istanbul. Pour quelle raison ? Partagez-vous néanmoins le constat de MSF ?











