Au centre de Médecins du monde à Paris, la remise en cause de l’aide médicale inquiète

lemonde.fr

Elle est arrivée il y a plus de six mois en France et dort sous des porches d’église. Depuis quelque temps, un sein lui fait mal, une biopsie est prévue pour le lendemain. Ses visites quasi quotidiennes au centre d’accueil, de soins et d’orientation de Médecins du monde, avenue Parmentier, dans le 11e arrondissement de Paris, traduisent son angoisse. Comme beaucoup d’étrangers en situation irrégulière, cette Congolaise de 48 ans a appris par les bénévoles qu’elle avait droit à l’aide médicale d’Etat (AME).

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/12/au-centre-de-medecins-du-monde-a-paris-la-remise-en-cause-de-l-aide-medicale-inquiete_1424490_3224.html

Encore des dons pour le Pakistan et l’action de médecins du Monde

Loin le Pakistan ? Pas pour nos lecteurs !
samedi 02 octobre 2010

La collecte « Aide au Pakistan » lancée fin août dans nos colonnes est un véritable succès puisque 331 000 € sont déjà arrivés. Étant donné l’urgence, sans plus attendre, nous avons pris contact avec l’association Médecins du monde. Cette organisation, présente depuis plus de quinze ans au Pakistan, nous donne toutes les garanties pour que vos dons parviennent effectivement à ceux auxquels ils sont destinés.C’est ainsi que l’Association Ouest-France Solidarité a décidé d’envoyer, dans un premier temps, 100 000 € à Médecins du monde.

[SOURCE]

Depuis le 9 février, une cinquantaine de personnes ont bénéficié d’un test de dépistage rapide du VIH-sida proposé par Médecins du Monde.

Sida : face à l’urgence, un test de dépistage rapide

Stéphanie BOUILLAGUET France-Guyane 29.09.2010

La Mission Guyane de Médecins du Monde n’a pas attendu l’autorisation pour s’y mettre. Confrontée à l’urgence – la Guyane se trouve en situation d’épidémie généralisée – l’association a décidé de proposer aux personnes se rendant dans son centre de soins un test de dépistage rapide du VIH-sida. Il permet d’obtenir le résultat en dix secondes. Depuis le 9 février, date à laquelle Médecins du Monde a commencé à faire ces tests, une cinquantaine de personnes en ont bénéficié.
Pour les personnes vulnérables
Le test de dépistage rapide (TDR) est proposé aux patients qui consultent pour la première fois à Médecins du Monde. Il s’agit de personnes en situation de précarité, souvent migrantes. « Les TDR sont un outil essentiel pour toucher les personnes qui ne vont pas en centre de dépistage anonyme et gratuit, explique Stéphane Garnier, responsable de la Mission Guyane de Médecins du Monde. Ils s’adressent aux personnes qui n’utilisent pas le système médical classique, soit parce qu’elles ont la trouille, soit par méconnaissance du système. »

http://www.franceguyane.fr/actualite/education-sante-environnement/sida-face-a-l-urgence-un-test-de-depistage-rapide-29-09-2010-70717.php

Médecins du monde veut « désoccidentaliser » l’humanitaire en Inde

le 29/9/2010

Un programme de lutte contre la malaria et la tuberculose vient d’être mis en place par l’organisation française au sud de l’Orissa, en partenariat avec l’organisation indienne Voluntary Health Associaiton Of India.

Après son implantation à Jaïpur en 2007, Médecins du monde se tourne aujourd’hui vers Kalahandi dans le sud de l’Orissa. L’objectif immédiat est de tacler la malaria et la tuberculose, deux fléaux prégnants dans le sous-continent indien avec plus de 3 millions de victimes chaque année. Selon Willy Bergogne, coordinateur général et responsable de l’organisation en Inde, ce projet sur trois ans « consistera à intervenir tant au niveau des communautés que des structures de santé. »

Face à l’éloignement des établissements de soins, au déficit éducatif sur les questions sanitaires et au fonctionnement aléatoire des centres déjà en place, Médecins du monde déclare vouloir « agir sur tous les boutons pour que ça finisse par marcher. »

Une efficacité que l’ONG mise également sur les partenariats avec les associations locales. En parallèle au système déjà mis en place dans les bidonvilles de Jaipur, le projet dans l’Orissa s’appuie sur l’organisation indienne Voluntary Health Association Of India (VHAI). « Pour tout un tas de raisons, que ce soit culturel ou pour des questions de communication, on préfère faire appel à des personnels issus de la communauté. L’enjeu est également la durabilité du projet », explique M. Bergogne, qui envisage une réappropriation par les structures locales de ces trois années de travail en commun.

Ce type de « partenariat fort où chacun en retire quelque chose » s’inscrit dans une philosophie qui tente de trancher avec les pratiques humanitaires actuelles. Pierre Micheletti, ancien directeur de Médecins du monde et responsable du projet dans l’Orissa, parle non seulement d’un échange de savoir faire mais également d’une volonté de « désoccidentaliser » le secteur. « En Inde, on trouve un certain nombre de conditions réunies pour que ce pays puisse demain générer des associations humanitaires ».

Parmi ces conditions, M. Micheletti cite la culture démocratique du pays, son niveau éducatif élevé et sa position de premier fabriquant de médicaments génériques. Il justifie également ce constat par la « très grosse habitude du secteur associatif » en Inde et son « expérience de terrain de gestion de crise et de catastrophes naturelles ».

En attendant cette émancipation, Médecins du monde rêve d’un développement plus ambitieux dans un pays qui a longtemps souffert d’ « un défaut d’intérêt de la part de [l’organisation], d’une attitude très prudente de la part des autorités indiennes vis-à-vis de l’humanitaire et d’un certain nombre d’obstacles administratifs. »

Pour les responsables, la suite des projets en Inde dépendra des résultats du programme mis en place dans l’Orissa.

Restreindre l’accès aux soins des immigrés, « un non-sens en terme de santé publique »

LE MONDE.FR | 28.09.10

Olivier Bernard Président Médecins du Monde

Les députés de la majorité entendent limiter les dépenses liées à la santé des immigrés. Deux amendements ont été déposés au projet de loi sur l’immigration débattu à l’Assemblée nationale. Le premier vise à limiter les régularisations d’étrangers pour raisons de santé ; le second a pour but de limiter le périmètre de l’aide médicale d’Etat (AME), qui garantit l’accès aux soins des étrangers.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/28/restreindre-l-acces-aux-soins-des-immigres-un-non-sens-en-terme-de-sante-publique_1417174_3224.html

Déclaration européenne pour un accès aux soins sans discrimination – Médecins du Monde et HUMA

Publié le 16 septembre 2010

Médecins du Monde et le réseau européen HUMA lancent la Déclaration européenne pour un accès aux soins sans discrimination, à signature des professionnels, organisations et associations de santé. MDM rappelle que la pratique des professionnels de santé est entravée par des politiques qui dénient le droit fondamental à l’accès aux soins sans discrimination. Cette déclaration est donc un moyen de réaffirmer collectivement leur attachement à la déontologie médicale et de demander son respect. Signatures en ligne du 14 septembre au 10 décembre avant la remise aux ministres de la santé de 12 pays européens en mars 2011.
En savoir plus : www.huma-network.org