Medecin du monde en campagne

 

Pamiers. Medecin du monde en campagne

 

Pamiers. Medecin du monde en campagne
Pamiers. Medecin du monde en campagne

Dernièrement, des représentants de Médecins du monde ont sillonné Pamiers pour convaincre la population de l’importance de l’association. Le but est de garantir à tous un accès au soin. C’est une association militante qui a permis à faire évoluer la législation en matière de santé. Elle garantit une transparence budgétaire qui n’a pas d’équivalent : 78,5 % des dons sont utilisés pour des missions sociales, 15,5 en recherche et 6 % servent au fonctionnement de l’association.

La Dépêche du Mid

Centrafrique, la guerre oubliée

Plus de trois mois après le coup d’État par les rebelles de la Seleka, cinq organisations humanitaires alertent : la République centrafricaine est plongée dans le chaos, les conséquences sanitaires et alimentaires sont dramatiques.

Centrafrique, 24 mars 2013, les rebelles de la Seleka prennent le Palais Présidentiel et s’emparent du pouvoir. Le président Bozizé est déchu. Depuis la République centrafricaine a plongé dans le chaos.

Cinq Organisations non gouvernementales – Médecins sans frontières (MSF), Action contre la faim (ACF), Médecins du monde (MDM), Première Urgence-Aide médicale internationale (PU-AMI) et Solidarités International (SI) – se sont réunies à Paris ce mardi pour alerter la communauté internationale sur la situation dans le pays et témoigner des exactions qui seraient commises par des hommes en armes sur la population, les ONG et les moyens que celles-ci tentent de mettre en oeuvre sur le terrain.

Cinq ONG surtout unies pour dénoncer la démobilisation et l’indifférence insuportable de cette même communauté internationale qui ne fournit ou ne verse plus aucune aide pour secourir la population. Mégo Terzia de MSF parle d’une « situation vraiment catastrophique » en Centrafrique « au niveau sanitaire et alimentaire« .

Médecins du monde interpelle les autorités

Pour Médecins du Monde, «il y a urgence humanitaire». L’association a adressé une lettre ouverte au préfet du Rhône, Jean-François Carenco, et au maire PS de Lyon, Gérard Collomb, concernant la situation de 180 demandeurs d’asile albanais. Des familles, comptant de nombreux enfants en bas âge et six femmes enceintes, qui ont trouvé refuge sous le pont Kitchener après avoir été évacuées de la place Carnot la semaine passée. «Il fait très chaud, c’est très pollué. Deux femmes sont sur le point d’accoucher, les enfants sont déshydratés, explique Adélie de MDM. Quand on arrive là, on n’a plus l’impression d’être en France.» Pour venir en aide à ces demandeurs d’asile, l’association demande aux autorités «la mise à disposition immédiate d’un lieu où ils pourront dormir dans des conditions d’hygiène acceptables.» La préfecture n’a pas souhaité réagir mercredi. E. R.

Médecins du Monde s’inquiète de l’afflux massif de Congolais chassés d’Angola, dans des conditions souvent violentes

Suite à l’ultimatum lancé en avril par le gouvernement angolais aux Congolais en situation irrégulière, de quitter le territoire, leur retour « volontaire » s’effectue à nouveau dans des conditions souvent violentes. L’afflux est massif : les services de santé sont engorgés par ces « retournés », qui manquent d’assistance. Médecins du Monde demande aux autorités angolaises de respecter leurs engagements internationaux, à la communauté internationale de se pencher sur ces violences, et aux acteurs humanitaires de se mobiliser.

Nombreux sont les Congolais qui cherchent un avenir meilleur en allant travailler dans le secteur minier de l’autre côté de la frontière, en Angola. Leur quête se termine souvent par leur exploitation, la violence et la peur. Des milliers d’entre eux sont arrêtés pour être déportés et atterrir dans les cachots situés à la frontière angolaise. Là, ils sont souvent violentés, avant d’être expulsés vers la RDC. Continuer la lecture

Nouvelle campagne de Médecins du Monde, axée sur son action en France

PARIS – Médecins du Monde (MDM) lance une nouvelle campagne d’appel aux dons axée sur son action en France, où l’ONG prend en charge chaque année plus de 50.000 personnes démunies, annonce-t-elle lundi dans un communiqué.

Intitulée Médecins du Monde, médecins de tout le monde, la campagne est relayée par le site tousmedecinsdumonde.org, qui chaque vendredi proposera un témoignage sonore de personnes aidées, de bénévoles et de salariés de l’association œuvrant en France, ainsi que sur la station de radio France Inter et le réseau Radio Bleue qui diffuseront la campagne.

Des photographies réalisées par Jérôme Sessini, de l’agence Magnum Photos, seront également montrées sur le site et dans la presse.

Les thèmes abordés sont aussi variés que les différentes missions de MDM dans l’Hexagone: bidonvilles en Seine-Saint-Denis, aide aux sans-abris à Strasbourg, Funambus allant à la rencontre des prostitué(e)s à Nantes, etc.

Le premier document sonore a été réalisé dans un bidonville rom de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Dans les bidonvilles de ce département le plus pauvre de France, plus de la moitié des consultations médicales dispensées par MDM concernent des enfants de moins de 16 ans, indique l’association dans un communiqué.

La campagne prendra fin le 17 octobre, journée internationale de lutte contre la misère, date à laquelle Médecins du Monde publie son rapport annuel de l’Observatoire de l’accès aux soins des plus démunis en France, explique l’ONG.

Ce baromètre annuel, élaboré à partir des informations recueillies sur le terrain, mesure la difficulté, voire la quasi impossibilité de se faire soigner quand on se trouve en condition de précarité ou d’exclusion. A l’heure où la crise (économique) jette un nombre sans cesse croissant de familles et de personnes seules dans la précarité, la solidarité devient plus que jamais indispensable, souligne MDM.

La France demeure l’un des pays qui compte le moins de pauvres en Europe, mais la pauvreté, après y avoir baissé sans discontinuer depuis le début des années 1970, a augmenté depuis le début des années 2000, et en particulier depuis le début de la crise économique en 2007.

(©AFP / 27 mai 2013 17h29)

A Lyon, l’errance des familles roms endeuillées

16 mai 2013 à 15:29
Des familles roms quittent l’usine désaffectée où l’incendie s’est déclaré, le 13 mai.

Reportage Les 200 Roms sinistrés après l’incendie de l’immeuble qu’ils squattaient passent leurs journées à attendre un abri que les associations désespèrent de trouver.
Par ANNE-CAROLINE JAMBAUD correspondance à Lyon

«C’est inhumain de les obliger à errer sous la pluie et par 7 degrés, après le drame qu’ils ont vécu», s’emporte Gilberte Renard, militante au CLASSES, collectif lyonnais pour la scolarisation des enfants des squats. Au surlendemain de l’incendie de leur squat qui a fait trois victimes, près de 200 Roms passent leurs journées dans le froid, entre le parc de Bron-Parilly et les rues du VIIIe arrondissement de Lyon. Le gymnase du collège qui leur sert d’hébergement d’urgence depuis le drame, sans doute pour quinze jours, ferme en effet ses portes de 10 heures à 15 heures. Ce jeudi matin, les Roms sont donc sortis, avec pour tout viatique un régime de bananes et un paquet de pain de mie donnés par Médecins du monde.
«Le gouvernement doit se saisir de la question de l’intégration des Roms»

Recueilli par Amandine Cailhol

Coïncidence de calendrier, au lendemain de l’incendie du squat de Roms à Lyon lundi, le Premier ministre, accompagné des ministres Cécile Duflot (Logement), Manuel Valls (Intérieur) et Marie-Arlette Carlotti (Lutte contre l’exclusion), rencontrait ce mardi matin le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées (CAU) et le collectif Romeurope. Reçus une première fois à Matignon, en novembre 2012, les représentants des principales associations d’hébergement et d’accès au logement avaient adressé, le 3 mai dernier, une lettre au Premier Ministre. Le but: alerter le gouvernement sur la précarisation croissante des mal-logés et notamment des Roms. A l’occasion de cette seconde audience, Thierry Brigaud, président de Médecins du Monde, a refait part de ses inquiétudes, au nom du collectif Romeurope.

A lire l’interview de Thierry Brigaud, président de Médecins du monde

Etes-vous satisfait des réponses apportées par le gouvernement au cours de la réunion de ce matin ?

J’ai l’impression que le ton a changé : le Premier ministre a clairement affiché sa volonté d’appliquer la circulaire du 26 août 2012, de mener une véritable politique d’intégration et de rompre avec la stigmatisation des Roms. Je reste cependant sur la réserve face à un double discours, tenu notamment par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui, tout en reprenant les objectifs positifs du Premier ministre, maintient sa ligne directrice focalisée sur les expulsions. Son discours est très clair : la loi dit qu’il faut expulser, donc j’expulse. Continuer la lecture