Festival à Neuchâtel pour Médecins du Monde

Médecins du Monde, la charité en ligne de mire
La manifestation récolte chaque année des fonds pour des organisations caritatives. Sa 13e édition aura lieu les 28 et 29 octobre 2011 à la Case à Chocs.
Treize ans déjà que le festival Médecins du monde réunit chaque année un public prêt à délier sa bourse pour la bonne cause.
Vendredi 28 octobre 2011 sera consacré au reagge, avec notamment Sebastian Sturm. Sacré Révélation 2007 par un magazine spécialisé, il se caractérise par un style très «roots».
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Une campagne vidéo pour Médecins du Monde

Soigner une fracture ouverte de tibia avec un tube de colle et une truelle, traiter une carie avec du mastic et de l’alcool à brûler… C’est la nouvelle campagne de médecins de monde, qui  entend dénoncer ainsi l’inégalité devant l’accès aux soins.

Démonstration par l’absurde du risque qu’ont les plus démunis de renoncer aux soins médicaux, ces fausses publicités virales plutôt réussies et efficaces permettent à l’ONG de diffuser son message :

« La santé devenant un produit de luxe, ces vidéos entendent interpeller par l’absurde sur un risque potentiel : que les gens aient de plus en plus recours au « système D », à la bricomédication pour se soigner. »

A l’occasion du G20 qui se tiendra à Cannes le3 et 4 novembre prochain, Médecins du Monde appelle à la création d’une couverture maladie universelle et notamment la gratuité des soins pour les plus pauvres. En septembre dernier, l’organisation a publié un « baromètre de l’accès aux soins des plus démunis en France. »


Comment soigner une fracture du Tibia ? par bricomedication


Comment soigner une carie ? par bricomedication

Médecins du Monde : le diagnostic social des patients

 

8 millions de pauvres en France en 2009… C’est le chiffre publié par l’Insee en août dernier. Au final, il y a deux ans, 13,5% de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 954 euros mensuels.

Chez Médecins du Monde qui vient de diffuser une radiographie de l’accès aux soins des plus démunis, la quasi totalité des patients – 98% – vit sous ce seuil de pauvreté, et pourtant près d’un petit tiers des patients indiquent exercer une activité.

En tout cas, depuis 2008, les centres d’accueil de soins et d’orientation de Médecins du Monde ne désemplissent pas. Les consultations ont progressé de 10%, dépassant les 38 600 visites en 2010.

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Nantes : Une médecine à deux vitesses

L’antenne nantaise de Médecins du monde est inquiète. Et elle le fait savoir. À l’occasion de la Journée du refus de la misère, elle rend son rapport annuel sur l’état de santé des plus démunis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est guère brillant. L’an passé, 300 personnes ont poussé la porte du centre d’accueil, de soins et d’orientation (Caso) de la rue Fourré à Nantes. Médecins, infirmiers, psy et assistants sociaux y ont assuré près d’un millier de consultations.

Poussée de fièvre à l’ONG Solidarité Médecins du monde apporte assistance aux plus démunis

Hanane a 6 ans. Dans le hall de Médecins du monde (MDM), association humanitaire qui soigne les populations les plus vulnérables sans conditions de droit, elle joue à la poupée et « aux pirates, en attendant le docteur ». Autour d’elle, d’autres enfants s’amusent avec des livres d’images. De plus en plus de parents amènent leurs enfants consulter l’ONG. « Quand ils sont malades, les parents les transportent aux urgences où une ordonnance est établie. Mais sans argent, ils ne peuvent pas acheter les médicaments. Donc le lendemain, ils viennent ici », explique Cendrine Labaume, coordinatrice de l’association à Marseille.

Plus de 10 000 personnes par an
Pourtant, en France, les mineurs sont de fait éligibles à une couverture maladie. « 80 % des personnes qui viennent nous voir pourraient avoir une couverture maladie, précise Cendrine Labaume. Mais, en quelques années, la France a tellement complexifié l’accès à ce droit que c’est maintenant le parcours du combattant, même si l’assistante sociale est là pour les aider. » A Marseille, le deuxième plus grand centre de France après celui de Saint-Denis, les médecins bénévoles de MDM reçoivent plus de 10 0000 personnes par an. En 2003, 8 700 personnes ont été soignées grâce à l’association. Et chaque matin, ils sont une soixantaine à venir consulter. « On a atteint le niveau de saturation, lâche un médecin. Ce n’est pas possible de recevoir davantage de patients. » La salle d’attente ne désemplit pas. Quelques personnes préfèrent patienter dans la rue. A la sortie, Hanane est radieuse. « Je n’ai rien, je n’ai pas eu de piqûre »,

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