Pierre Micheletti, co-auteur de « AFGHANISTAN, gagner les cœurs et les esprits »

Pierre Micheletti est médecin de santé publique, professeur associé à l’IEP de Grenoble.Ancien directeur des programmes et président de Médecins du Monde France, il a notamment publié Humanitaire, s’adapter ou renoncer, chez Hachette en 2008.
Il est le co-auteur de AFGHANISTAN, gagner les cœurs et les esprits, un livre qu’il a dirigé et qui est coédité par RFI et les Presses universitaires de Grenoble.

Journée des donateurs à Strasbourg le 22 Septembre à 19h

* INVITATION *
Jeudi 22 septembre
à 19 heures
Maison des Associations – 1A, place des Orphelins – Strasbourg

Chère donatrice, cher donateur,

Olivier Bernard, Président de Médecins du Monde, André Clavert, Délégué régional d’Alsace et moi-même vous invitons à une soirée d’échanges et de débats, sur le thème :

« LE DROIT A LA SANTÉ, ICI ET LÀ-BAS » :
Jeudi 22 septembre à 19 heures

PROGRAMME :

18h30 : Ouverture des portes

19h : Accueil par Olivier Bernard, Président de Médecins du Monde, André Clavert, Délégué régional d’Alsace et Olivier Péray, Président du comité des donateurs

19h20 : Le droit à la santé :
— Ici : Les actions auprès des migrants et des Rroms, dans les centres d’accueil, de soin et d’orientation (CASO), en Alsace et partout en France.
— Là-bas : Les priorités des missions internationales et les urgences actuelles (Somalie, Haïti…)

20h30 : Les financements et les hommes (les ressources financières et humaines de l’association).

21h20 : Le comité des donateurs sur le terrain.

21h45 : Échanges autour d’un verre

Nous comptons sur votre présence, et serons heureux de vous écouter et de répondre à vos questions sur l’action de Médecins du Monde « ici et là-bas ».
Nous vous remercions pour votre soutien.

Bien cordialement,

Olivier Péray
Président du Comité des donateurs de Médecins du Monde
www.journeesdonateursmdm.org

POUR VOUS INSCRIRE :

Par e-mail : alsace@medecinsdumonde.net
Par téléphone : 03 88 14 01 00

Les Roms évacués à Saint-Denis « forcés » de monter dans tramway puis RER

Les Roms évacués à Saint-Denis « forcés » de monter dans tramway puis RER

(AFP) – il y a 1 heure

PARIS — Les Roms évacués mercredi d’un campement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont été « forcés » de monter dans un tramway puis dans le RER, a affirmé vendredi Médecins du Monde (MdM) rapportant des témoignages de personnes visées par l’expulsion.

« On était forcés (…), on était désespérés, à chaque fois embarqués dans d’autres trains », raconte à l’AFP Calin, un homme de 28 ans, un des Roms évacués du terrain de Saint-Denis. Pour ce père de deux enfants, qui n’a pas souhaité donner son nom, le trajet a duré environ 3 heures.Il se trouve désormais, avec une trentaine d’autres Roms, dont de nombreux enfants, au pied du périphérique parisien, a constaté une journaliste de l’AFP. A la suite de l’évacuation du campement de Saint-Denis, ils ont été délogés à deux reprises, à Aubervilliers puis Paris. »Certains racontent que dans un premier temps, après leur expulsion, ils ont dû monter par groupes de 10 dans un tramway surveillé par deux CRS », raconte Livia Otal, coordinatrice de la mission Rom de Médecins du Monde, qui traduit les propos des Roms expulsés.

« Puis la RATP a mis à disposition une rame entière, surveillée par des CRS », ajoute Mme Otal. « Une fois au terminus à Noisy-le-Sec, les CRS les ont dirigés vers le RER », dit-elle. Elle rapporte que les CRS les auraient empêchés de descendre à leur guise du RER. Continuer la lecture

Invitation à la journée des donateurs de Médecins du Monde à Strasbourg.

Madame, Monsieur,
Vous soutenez régulièrement Médecins du Monde. Votre solidarité et votre confiance lui permettent de mener ses actions en toute indépendance.
Pour comprendre comment MdM décide d’intervenir sur le terrain en France et à l’étranger, de quelle façon vos dons sont utilisés, qui sont les femmes et les hommes de MdM, pour faire part de vos avis et suggestions, le Comité des donateurs et la délégation Alsace vous invitent à une rencontre avec les acteurs de MdM, en présence d’Olivier Bernard, président de Médecins du Monde, d’André Clavert, délégué régional d’Alsace et d’Olivier Péray, président du Comité des donateurs.
« LE DROIT à LA SANTÉ, ICI ET LÀ-BAS »
Jeudi 22 septembre 2011 à 19 heures
Maison des Associations – 1A, place des Orphelins – Strasbourg

Merci de bien vouloir confirmer votre présence avant le 15/09/2011 en contactant Yasmina au:03 88 14 01 00 ou par email à alsace@medecinsdumonde.net

Le cercle infernal de la guerre et de la famine en Somalie

Par Bernard Juan, membre de Médecins du monde

Article paru dans le monde du 07.08.11

Plus de vingt ans d’horreurs, de faim, de massacres, d’épidémies, d’ignorance, d’arbitraire, de viols, de mort, d’argent sale ; bref, la guerre si elle dure ce n’est pas que les Somaliens s’y complaisent, mais que des forces antagonistes ont des intérêts convergents à ce qu’elle dure.

La fabrication et la vente d’armes sont presque un business comme un autre dans un monde de libre-échange, où la liberté concerne en réalité les biens et rarement les personnes. Les Somaliens le vivent au quotidien. Ce peuple est alimenté dans ses conflits par des forces extérieures et enfermé dans ses frontières où seuls les plus aisés et chanceux échappent à cette prison à ciel ouvert pour aller dans une autre geôle juste de l’autre coté de la frontière : les camps de réfugiés au Kenya, au Yémen ou en Ethiopie. Dans ces camps où les politiques font spectacle de leur compassion, où les humanitaires soignent ceux qui ont eu les moyens et la force de fuir le conflit somalien.

Les médias nous montrent l’horreur de ces camps, mais ce n’est que l’écume d’une mer que personne ne peut plus voir. Le sud de la Somalie est un endroit où la mort est certaine, moins par le manque récurrent de nourriture que par l’accord tacite entre tous de gérer le conflit plutôt que d’y mettre fin, une routine, depuis des années.

Il est révoltant qu’un phénomène constant apparaisse tout d’un coup comme un événement nouveau, demandant une mobilisation en urgence pour soigner les symptômes, mais jamais les causes réelles et profondes de cette horreur qui ne trouble les pays riches que sporadiquement.

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