Les Roms, le préfet, le ministre

Par Pierre Micheletti Enseignant à l’IEP de Grenoble, ancien président de Médecins du monde et Thierry Brigaud Président de Médecins du monde

Mercredi 22 août, 10 heures. Une équipe de Médecins du monde (MDM) est à la préfecture du Rhône, conviée à une réunion de concertation. Autour de la table, les autorités préfectorales, des représentants des collectivités locales, des responsables d’associations impliquées dans l’aide aux populations roms. Les mots d’ordre de nos hôtes sont concertation, stratégies pour améliorer les campements et éviter les expulsions.

Jeudi 23 août, 18 heures. Nous recevons un appel téléphonique de la préfecture. Il nous est réaffirmé que les expulsions ne sont pas à l’ordre du jour. Au contraire, MDM est sollicité pour évaluer la situation sanitaire d’un camp, et proposer des mesures d’amélioration des conditions de vie.

Lundi 27 août, 8 heures. Une équipe MDM se rend sur place et commence à rédiger un diagnostic de situation.

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Aide à la Syrie : un risque d’amalgame ?

Médecins du monde redoute une confusion avec l’arrivée de militaires français dans un camp.

Le « groupement médico-chirurgical » déployé par le gouvernement français pour venir en aide aux réfugiés syriens est arrivé dimanche matin à Zaatari, à la frontière jordano-syrienne, et est désormais opérationnel, s’est félicité dimanche le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Mais son enthousiasme n’a pas été partagé par tous. L’ONG Médecins du Monde n’apprécie par l’arrivée de militaires dans un camp géré par des humanitaires et pointe « les risques de confusion des rôles ».

Un renfort médical de poids

L’unité médicale française doit réunir environ 80 militaires, dont 25 membres du personnel médical : chirurgiens, anesthésistes, infirmiers, etc. Elle permettra de réaliser une dizaine d’actes chirurgicaux par jour, les médecins devant notamment prendre en charge des personnes blessées par balles lors des combats.

Dans le camp de Zaatari, Médecins du monde ne dispose que de « deux médecins, quatre infirmières et un référent psychologue ». Le renfort de l’armée française devrait donc les soulager, mais il n’en est rien.

Attaché à son indépendance, Médecins du monde redoute en effet que cette présence militaire, même à vocation médicale, favorise le mélange des genres et ne lui complique la tâche à l’avenir. Si l’ONG est considérée comme trop proche de l’Etat français, elle risque de se voir refuser l’accès à certaines zones en guerre.

« L’aide humanitaire ne peut être instrumentalisée »

« Ce que dénonce Médecins du monde, ce n’est pas l’intervention française, c’est juste de rappeler qu’il y a des principes : sanctuariser les hôpitaux, ne pas prendre en otage les médecins et soigner les victimes », a réagi le docteur Gilbert Potier, directeur des opérations internationales de l’ONG, mercredi sur Europe 1. Continuer la lecture

Syrie. Médecins du Monde demande la protection des civils, des blessés et des médecins

Médecins du Monde (MDM) a solennellement appelé lundi les belligérants du conflit syrien à respecter les règles de droit en période de guerre, les accusant de ne pas protéger les civils et les blessés, d’empêcher les médecins de travailler et de bombarder les hôpitaux.

« En Syrie, la recrudescence des violences affecte la population civile et cible les blessés, le personnel médical et les structures de soins », dénonce l’ONG, rappelant « qu’en période de guerre, il existe des règles de droit international que tous les acteurs au conflit se doivent de respecter ».

Protection des civils

Souhaitant « rappeler plusieurs évidences, à ce jour oubliées », et « mettre tous les acteurs au conflit devant leurs responsabilités », l’ONG lance un appel : « Nous, Médecins du Monde, refusons que des civils, des femmes et des enfants soient bombardés et tués. En période de guerre, les civils doivent être protégés ».

Or, la violence contre les civils en Syrie « est sans limite », accuse l’ONG, avec « 19 000 morts estimés, des milliers de personnes détenues, des centaines de milliers de personnes déplacées ou réfugiées ».

Protection des médecins

« Nous, Médecins du Monde, refusons que des médecins soient exécutés et torturés pour la seule raison qu’ils soignent les blessés. En période de guerre, les médecins et le personnel soignant doivent être protégés ».

Protection des blessés

« Nous, Médecins du Monde, refusons que les hôpitaux soient des cibles et qu’ils deviennent des lieux de torture et de répression. En période de guerre, les blessés doivent être protégés, les hôpitaux doivent être sanctuarisés et les médecins y ont une obligation de soins ».

Accès aux plateaux techniques : projet de partenariat entre les cliniques et Médecins du monde

lequotidiendumedecin.fr 11/07/2012

La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) est en train de bâtir un partenariat avec Médecins du monde. L’objectif est de faciliter l’accès des plateaux techniques des cliniques privées aux personnes démunies que l’association prend en charge. Trois villes sont concernées : Paris, Lyon, Marseille.

Avec cette opération, dont la mise en place est attendue pour l’automne, la FHP entend corriger l’image du secteur hospitalier privé auprès du grand public. Dans la même optique, la fédération qui regroupe 1 100 établissements privés va se rapprocher des organisations étudiantes, avec l’idée de faciliter l’accès aux soins des étudiants.

Une charte sur la laïcité

Ces initiatives sont le fruit des travaux menés par la direction des relations avec les usagers nouvellement créée au sein de la FHP. Cette direction vient également de diffuser auprès de l’ensemble des cliniques une charte sur la laïcité, qui rappelle les droits et devoirs des usagers en la matière. Le texte, rédigé avec l’appui du CISS (collectif interassociatif sur la santé), a été visé par le ministère de la Santé. « Il y avait un vide juridique » à ce sujet comparé aux règles en vigueur à l’hôpital public, rappelle Dominique Dorel, de la FHP.

Sur le front des dépassements d’honoraires en revanche, les annonces sont reportées à l’automne. « Nous avons validé toutes les règles de bonne pratique avec le corps médical mais nous avons laissé en suspens la partie tarifs » dans l’attente des négociations conventionnelles qui s’ouvrent à la fin du mois, indique Jean-Loup Durousset, le président de la FHP.

MERCI pour cette belle journée des donateurs .

Un grand merci à tous les donateurs présents hier au siège de Médecins du Monde,

Merci pour vos questions, vos encouragements, votre enthousiasme,

Merci de votre aide, de votre soutien,

Merci de permettre à Médecins du Monde de continuer encore et encore à

« Soigner ceux que le monde oublie peu à peu ».

Le comité des donateurs.