Haïti-Séisme : Éviter un cataclysme social, économique et politique

P-au-P, 6 janv. 2011[AlterPresse] — L’organisation humanitaire Médecins du Monde (MDM), appelle les bailleurs de fonds et les pays de la communauté internationale à tenir les promesses faites à Haïti, pour avancer avec la reconstruction et pour éviter un cataclysme social, économique et politique.

Dans un entretien avec AlterPresse, Ernesto Bafile, coordinateur de Médecins du Monde Haïti, a souligné la nécessité du décaissement des 10 milliards de dollars promis en mars 2010 par la communauté internationale en vue d’avancer avec la reconstruction et résoudre les problèmes du pays.

La situation actuelle « est une démonstration que la reconstruction n’avance pas », affirme Ernesto Bafile qui rappelle que « seules quelques centaines de millions ont été décaissées »

Bafile croit que le pays risque de connaitre une explosion sociale si ces promesses ne sont pas tenues. Continuer la lecture

Pourquoi questionner les partenariats à Médecins du Monde ?

Dans un monde globalisé, multipolaire et médiatisé, les interactions d’une ONG comme Médecins du Monde (MDM) avec les institutions et organisations avec lesquelles elle agit la définissent tout autant que le contenu de ses programmes. Poussés par la double exigence de nos valeurs et de l’évolution des contextes, nous questionnons en permanence notre relation à nos partenaires de la société civile au même titre que nos pratiques médicales, financières, de communication ou nos relations avec les gouvernements ou les forces armées en présence. Surtout, questionner nos partenariats, c’est, au-delà de nos actions, réinterroger notre perception de l’altérité.

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La « Sécu » a l’âge de la retraite

Notre protection sociale souffre. La crise a mué le trou de notre chère « Sécu » en gouffre abyssal. Que nous propose-t-on? Quelques mesures comptables sans vision d’ensemble et un transfert insidieux de responsabilité vers les assurances privées. Il est encore temps de sauver le principe de solidarité.

Il y a 65 ans les Français ont opté pour un système de santé basé sur la solidarité, assurant ainsi à la fois la solvabilité de la quasi-totalité de nos concitoyens et un accès pour tous à des soins de qualité. Avec la crise économique et financière, le système est mis à mal. Nos gouvernants veulent nous rassurer. Nous continuons à bénéficier d’un très haut niveau de couverture et le cap sera maintenu. Qu’en est-il en réalité sur le terrain ? La même médecine pour tous n’est-elle plus qu’une illusion ? Ne sommes-nous pas déjà dans une médecine à deux vitesses où il vaut mieux connaître les bonnes adresses, les bons médecins pour accéder vite à des soins de qualité ? Notre système est-il encore capable de répondre aux besoins de la population alors que, ces dernières années, les inégalités se sont creusées au détriment des catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées, et que la distance qui sépare nos concitoyens de l’offre de soins semble croître inexorablement ?

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Sans-papiers: les nouvelles restrictions d’accès aux soins contestées par un rapport

De Cédric SIMON (AFP) – Il y a 50 minutes

PARIS — Tout juste gravé dans la loi après de vifs débats, le nouveau droit d’entrée dû par les sans-papiers pour bénéficier de l’Aide médicale d’Etat (AME) essuie de nouvelles critiques dans un rapport officiel soulignant un dispositif « inadapté » et « porteur de risques sanitaires ».

Le budget 2011 a mis en place une contribution forfaitaire de 30 euros par an pour pouvoir bénéficier de cette couverture médicale gratuite pour les sans-papiers aux faibles ressources (moins de 634 euros par mois pour une personne seule).

Vivement contesté par le monde associatif et par l’opposition, ce dispositif avait été introduit par des députés UMP, avec l’aval du gouvernement, avant d’être supprimé par le Sénat, puis finalement réintroduit dans le texte de compromis de la Commission mixte paritaire (CMP).

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Médecins du Monde fait le bilan de la situation humanitaire au Pakistan, cinq mois après les inondations

1 500 morts, des millions de personnes touchées ou déplacées : c’est le bilan des terribles inondations qui ont frappé le Pakistan à l’été 2010, alors que le pays était déjà fragilisé par les opérations militaires menées contre les « insurgés ». Aujourd’hui, les ONG tentent toujours de venir en aide aux populations, et la situation de crise humanitaire risque de durer. Clémence Mortier a interrogé Stéphane Berdoulet, responsable de projet au sein du desk Urgences de Médecins du Monde, pour faire le point sur la situation, cinq mois après les inondations.

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«Le choléra tue bien plus qu’on ne le dit»

Haïti | De retour d’Haïti après une mission de trois semaines pour la Croix Rouge suisse, le docteur Martin Weber témoigne. Pour lui, le nombre de victimes du choléra est largement sous-estimé. Il y en aurait dix fois plus. Terrifiant.

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