Médecins du Monde pallient les carences des PASS hospitalières

decisionsante.com

Le nombre de patients reçus en consultation médicale par l’association Médecins du Monde a fait un bond en avant de +17% entre 2007 et 2009, et +8% entre 2008 et 2009. Principale raison invoquée par l’association humanitaire : les dysfonctionnements des permanences d’accès aux soins de santé (Pass). « Saturées souvent, inexistantes parfois, les Pass ne peuvent prendre en charge tous les patients en grande précarité ». MdM constate ainsi que « dans les villes où les PASS fonctionnent correctement, au Havre ou à Nantes par exemple, les centres de soins de Médecins du Monde constatent à l’inverse une diminution des consultations » Continuer la lecture

Violences faites aux femmes : le règne de l’impunité

Lemonde.fr

Les violences sexuelles et conjugales étant un phénomène universel, les réponses pour les combattre peuvent-elles l’être aussi ? L’expérience de Médecins du monde, qui a fait des « violences liées au genre » une de ses priorités, au travers, notamment, d’un programme concernant une dizaine de pays (6,1 millions d’euros, dont 40 % financés par l’Agence française de développement, entre 2007 et 2010), incite à le -penser.

Rassemblés au cours d’un colloque qui s’est tenu, lundi 11 octobre, à Paris, les témoignages des associations avec lesquelles Médecins du monde travaille sur le terrain montrent à quel point le combat des victimes bute sur les mêmes obstacles, en dépit des différences culturelles considérables entre les pays.

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Au centre de Médecins du monde à Paris, la remise en cause de l’aide médicale inquiète

lemonde.fr

Elle est arrivée il y a plus de six mois en France et dort sous des porches d’église. Depuis quelque temps, un sein lui fait mal, une biopsie est prévue pour le lendemain. Ses visites quasi quotidiennes au centre d’accueil, de soins et d’orientation de Médecins du monde, avenue Parmentier, dans le 11e arrondissement de Paris, traduisent son angoisse. Comme beaucoup d’étrangers en situation irrégulière, cette Congolaise de 48 ans a appris par les bénévoles qu’elle avait droit à l’aide médicale d’Etat (AME).

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/12/au-centre-de-medecins-du-monde-a-paris-la-remise-en-cause-de-l-aide-medicale-inquiete_1424490_3224.html

Obervatoire de Médecins du monde sur l’accès aux soins

la-croix.com

C’est un constat alarmant que dresse Médecins du monde dans son Obervatoire 2009 de l’accès aux soins en France, publié mardi 12 octobre. L’organisation humanitaire y dénonce une « dégradation brutale » de l’état des personnes en situation d’exclusion. « La situation des mineurs est extrêmement préoccupante », affirme notamment MDM qui constate, sur un an, une augmentation de 30 % du nombre des moins de 18 ans venus consulter

Consulter le rapport de Médecins du monde

Médecins du monde: «La fréquentation de nos centres d’accueil a augmenté de 17%»

liberation.fr

L’ONG Médecins du monde, qui vient de rendre son rapport 2009-2010, constate que l’accès aux soins des plus démunis s’est «brutalement dégradé» en France l’an dernier. Olivier Bernard, son président, pointe la politique menée en matière d’immigration et la crise économique.

Quel bilan Médecins du Monde tire-t-il de ses opérations en France pour 2009 ?

Le bilan est très inquiétant pour des raisons objectives. Trois chiffres suffisent à se rendre compte de cette dégradation de la situation. Par rapport à 2008, la fréquentation de nos centres d’accueil a augmenté de 17%. Plus grave, nous constatons un doublement des recours aux soins avec retard, en passant de 11% en 2007 à 22% l’an dernier. Enfin, et c’est une nouveauté pour nous, le nombre de patients enfants ou adolescents a bondi de plus de 30% ! C’est énorme, mais nous espérons y remédier.

http://www.liberation.fr/societe/01012295654-la-frequentation-de-nos-centres-d-accueil-a-augmente-de-17

Médecins du Monde ouvre le débat sur les «salles de shoot» à Lyon

SANTE

Plusieurs grandes villes mènent déjà une réflexion sur le sujet…

Des salles d’injection supervisées pour les usagers de drogues pourraient-elles ouvrir à Lyon? Certaines villes, comme Paris, Marseille et Bordeaux, ont engagé une réflexion sur ces «salles de shoot», contrairement à Lyon. Jeudi, l’antenne Rhône-Alpes de Médecins du monde (MDM) a ouvert le débat en affichant clairement sa position.

«Le refus d’un dispositif expérimental est un non-sens, affirme Pierre Michelleti, délégué régional de MDM, l’injection de drogue est une pratique qui comporte des risques et nécessite un encadrement». Ces salles seraient destinées aux toxicomanes en situation de grande précarité qui sont les plus exposés aux risques de contamination, à l’hépatite C notamment. «Plutôt que de laisser les gens faire leur shoot dans un escalier, des WC publics, ou des lieux sans eau, ces salles leur permettraient d’être encadrés par des professionnels de la santé capables d’intervenir en cas de problème et de nouer des liens», précise Damien Thabourez, directeur de l’association Rhône-Alpes d’insertion et d’addictologie (Aria).

Pour la ville, c’est l’Etat qui doit faire le premier pas

Sur ses deux sites lyonnais, l’Aria a suivi près de 1.000 usagers de drogues l’an dernier. «Un certain nombre d’entre eux attend l’ouverture de ces salles, poursuit Damien Thabourez, ils nous demandent parfois de pouvoir faire leur shoot dans nos locaux, mais on est obligé de refuser puisque la loi l’interdit». Un tel dispositif, qui regrouperait associations, institutions, riverains, police, justice, nécessiterait une concertation de tous les acteurs locaux.

Mais la ville de Lyon attend que l’Etat fasse le premier pas, ce qui paraît exclu pour l’instant. «Il me semble prématuré d’envisager cet outil à Lyon tant qu’il n’y aura pas eu de concertation nationale, explique Céline Faurie-Gauthier conseillère municipale (PS) déléguée à la prévention santé, la ville ne peut rien engager seule, c’est au gouvernement de faire des propositions».

Anne Dory