Rroms : l’action de médecins de monde à Nantes


Rroms : l’action de médecins de monde à Nantes
envoyé par tvreze. – L’actualité du moment en vidéo.

Ici comme ailleurs, la situation des Roms qui vivent à Nantes pose problème. On estime à environ 800 personnes, le nombre des Rroms installés dans l’agglomération. Si une moitié de cette population est logée dans des mobil’home ou des caravanes et bénéficient d’une couverture sociale, d’un suivi vaccinal, d’un accompagnement social… il n’en demeure pas moins qu’une autre moitié est réduite à squatter des terrains sans eau, sans électricité, sans sanitaires.

Pour rendre compte de la situation sociale et sanitaire dans l’agglomération nantaise, nous avons rencontré Sylvie Chapelais, chargé de la mission Rroms pour Médecins du monde.

Une intervention enregistrée dans le cadre du débat public organisé par le collectif « Roms Europe », le 12 novembre 2010 au centre Socio culturel Le soleil-levant à Saint-Herblain.

« L’ouragan Tomas va rendre les Haïtiens encore plus vulnérables »

Après le séisme et le choléra, Haïti affronte l’ouragan Tomas. Les autorités et les secours sont engagés dans une course contre la montre, explique Frédéric Penard, membre de Médecins du Monde

LEXPRESS.fr

Haïti est en proie à une nouvelle catastrophe. La tempête tropicale Tomas a atteint ce vendredi matin son territoire et a fait un mort. L’île caribéenne avait déjà été ravagée par un séisme en janvier dernier, qui avait fait 220 000 morts. Et elle est frappée depuis une dizaine de jours par une épidémie de choléra. Frédéric Penard, responsable du département des urgences chez Médecins du Monde fait le point sur la situation.

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Comment se faire soigner quand on n’a pas de papiers en France

liberation.fr

Alors que les députés ont voté des amendements entravant sérieusement l’accès aux soins des plus démunis, retour sur un système déjà loin d’être satisfaisant.

Par MARIE PIQUEMAL

«Attention, préparons-nous à une nouvelle offensive contre l’aide médicale d’état accordée sans-papiers», alertaient les associations la semaine dernière. Ça n’a pas loupé. Sans complexe, les députés ont adopté mardi plusieurs amendements entravant sérieusement l’accès aux soins des plus démunis. Parmi les mesures adoptées: l’instauration d’un droit d’entrée de 30 euros pour bénéficier de l’aide médicale d’état.

Comment se faire soigner quand on n’a pas de papiers? Les conditions actuelles, loin d’être satisfaisantes, vont encore se dégrader. Le débat dépasse la question éthique et sociétale de l’accès aux soins pour tous, c’est aussi un problème de santé publique: restreindre l’accès au soin, et donc à la prévention, c’est multiplier les risques d’épidémies, notamment la tuberculose, comme s’en alarment de nombreux médecins. Les clefs du débat.

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Des députés UMP veulent restreindre l’aide médicale aux sans-papiers

Les associations craignent que cet amendement, s’il était voté, conduise de nombreux malades à rester sans soins.
Cette couverture médicale gratuite bénéficie à 215 000 personnes.

Des organisations de médecins ont déploré une éventuelle restriction de l’accès à l’Aide médicale d’Etat (AME) via des amendements qui devaient être examinés à l’Assemblée nationale ce mardi 2 novembre, dans le cadre du budget 2011.

Cette couverture médicale gratuite est prévue pour les étrangers en situation irrégulière aux faibles ressources (moins de 634 euros par mois pour une personne seule) et bénéficie à 215.000 personnes.

Il s’agirait notamment d’introduire une contribution forfaitaire des bénéficiaires, déjà évoquée par Roselyne Bachelot, autour de 30 euros par an.

« Une aberration politique »

Cette contribution « condamnerait de nombreux malades à rester sans soins », jugent le Syndicat de la Médecine générale et le Comité des Médecins généralistes pour l’Accès aux Soins.

L’association France Terre d’Asile s’est également émue de cette proposition qui, selon elle, « constitue une aberration politique » et « une grave erreur du point de vue de la santé publique ». Continuer la lecture