Samedi 21 mai 2016 Journée des donateurs de Médecins du Monde

Inscrivez-vous à la journée des donateurs, nous serons heureux de vous rencontrer et d’échanger avec vous.

Médecins du Monde

 « RESISTER ET INNOVER »

Animation par Patrick Beauverie 

13H30    Accueil des participants autour d’un café

14H00   Ouverture

  • Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde
  • Paule Champetier de Ribes, présidente du Comité des donateurs

14h15   Chiffres clés du budget.

  • Philippe de Botton, Trésorier adjoint
  • Question/réponses

Film : Migrants Idoméni

14H45 : Migrations  

  • Migrations et conséquences humaines à travers les parcours migratoires par Bernard Granjon
  • Le Comité des donateurs à Dunkerque et Calais

15H40 : Santé et accès aux soins  

  • Santé environnement, Missions exploratoires à l’internationale, projets innovants, politique du médicament : les nouveaux fronts, avec Joël Weiler, Hugo Tiffou.

Film : Mission France délégation Pays de Loire

  • Les programmes en France par Yannick Le Bihan Directeur des opérations France
  • Un exemple sur la réduction des risques par Elisabeth Avril Directrice de Gaïa Paris
  • La traduction juridique des combats de MDM par Loïc Blanchard Direction juridique
  • Questions /réponses
  • Témoignage des membres du Comité des donateurs sur l’Ethiopie

Film : Népal

17H30 : communiquer, pourquoi et vers qui ?

  • Les enjeux de communication pour MDM par Hélène Berger 
  • La relation aux donateurs avec Hélène Granville

17H50 : Conclusions et appel à candidatures pour le Comité des donateurs

18H : Débats libres autour d’un buffet

Un collectif réclame des médicaments génériques

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/un-collectif-reclame-des-medicaments-generiques-19-05-2016-5808305.php

Elle s’appelle Véronique, a 41 ans, et attend un bébé depuis quatre mois. « J’ai appris à 25 ans que j’avais une hépatite C. Vue l’avancée de ma maladie, mon bébé a 25 % de risques d’être contaminé par le virus, explique calmement la future maman derrière ses longs cheveux bruns.

Pourtant, mon spécialiste m’a dit que je n’étais pas assez malade pour bénéficier d’un traitement au Sovaldi, qui peut pourtant me guérir. Je n’en reviens toujours pas : pas assez malade, en France ! »

Frédéric, lui, a 56 ans et dirige une petite PME dans le bâtiment. « J’ai appris mon hépatite C il y a deux mois. Je suis épuisé en permanence, je m’endors sur mon bureau, je n’arrive plus à réfléchir. Je lutte chaque jour pour mon entreprise. Quand j’ai consulté, le médecin m’a dit que je n’étais pas prioritaire car j’étais en phase aiguë et pas chronique. J’ai cotisé trente ans à la Sécu et je découvre qu’en France, se soigner n’est plus un droit. » S’appuyant sur ces témoignages forts, un collectif d’associations mené par Médecins du monde, SOS Hépatite et Aides, exige un accès universel au Sovaldi. Cette molécule commercialisée par le laboratoire américain Gilead, à la suite du rachat juteux d’un brevet, est facturée 46 000 € par cure de trois mois. Mais son efficacité est redoutable : 97 % de guérison en une ou deux cures.

« Le premier scandale c’est le prix, mais l’autre, c’est la mise en place d’un rationnement sous prétexte de coût », explique Yann Mazens, directeur de SOS Hépatite. Au nom du collectif, il attend « une annonce forte » de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour le 25 mai, Journée nationale de lutte contre les hépatites. En France, 320 000 personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C, et 2 600 en décèdent chaque année.

Paradoxe : l’enveloppe limite de 700 000 € affectée au VHC en 2015 n’a pas été consommée. « Seuls 650 000 € ont été dépensés et 14 500 personnes soignées contre 40 000 en Espagne », rapporte le collectif. « Il existe des outils juridiques pour faire baisser la facture : la licence d’office », insiste Françoise Sivignon, présidente de Médecins du monde qui dénonce « un recul historique de l’accès aux soins ». Continuer la lecture

L’épidémie d’hépatite C en recul en France

Médecins du Monde , un des acteurs principaux sur la réduction des risques.

Selon l’Agence nationale de santé publique, pour la première fois on assiste à un reflux: 200 000 personnes seraient touchées, loin des 600 000 que l’on évoquait il y a quelques années.

  •  http://www.liberation.fr/france/2016/05/17/l-epidemie-d-hepatite-c-en-recul-en-france_1453198

    L’épidémie d’hépatite C en recul en France

C’est une bonne nouvelle. Sur le front des hépatites, et en particulier des hépatites C, la situation épidémique s’améliore en France. Ce mardi, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Agence nationale de santé publique, des données nouvelles pointent ainsi une baisse du nombre de cas en France; la prévalence de l’hépatite C chronique en population générale est passée de 0,53% en 2004 à 0,42% en 2011.

Cela peut paraître anecdotique, mais cela ne l’est pas. En chiffres absolus, il y aurait en France 192 700 personnes chez qui on retrouverait de l’ARN du virus. Et quelque 344 500 chez qui on retrouverait juste des anticorps. La différence entre les deux chiffres résulte du fait que ceux qui ont guéri du VHC ont toujours des anticorps, mais plus le virus. En tout cas, on est loin des chiffres de 600 000 porteurs du virus donné pendant des années par les experts. «Avec l’arrivée des nouvelles générations de traitement de l’hépatite C, cette tendance à la baisse de la prévalence devrait se confirmer et s’accentuer», note dans un éditorial Pierre Czernichow, de l’université de Rouen, qui ajoute que«l’autre résultat de ce travail innovant est l’estimation de la répartition des cas selon les groupes exposés». Ainsi, les deux groupes les plus représentés parmi les personnes touchées par l’hépatite C sont les migrants, d’une part, et les patients ayant été transfusés avant 1992, d’autre part. Continuer la lecture

Réductions des risques avec Médecins du Monde

Alors que la session extraordinaire de l’ONU sur les drogues 2016 (UNGASS) s’est tenue mi-avril, l’Europe se bat contre des nouvelles drogues de synthèses légales comme l’explique notre magazine Insiders cette semaine. Dangereuses, elles posent à nouveau la question de la légalité en matière de drogues et de l’approche à choisir.

Les pré-négociations de l’UNGASS avaient laissé espérer aux ONG du secteur un fléchissement dans la guerre contre les drogues lancée dans les années 70.L’accord adopté par l’assemblée générale dès le premier jour de la session a, certes, réaffirmé ce qui avait suscité cette attente, à savoir remettre l’humain au centre.

Mais, comme le craignaient les ONG, l’accord maintient malgré tout le cadre prohibitif légal cherchant à s’attaquer à l’offre et à la demande plutôt qu‘à la réduction des risques.

Médecins du monde fait partie des ONG qui affirment haut et fort que la guerre contre les drogues est un échec là où les politiques de réduction des risques fonctionnent. Ils en sont en témoins en mettant en pratique la réduction des risques tous les jours.

Olivier Maguet, membre du Bureau et Référent réduction des risques chez Médecins du Monde, explique leur point de vue, en quelques minutes.

Un collectif d’ONG dénonce la baisse de la contribution financière française à la santé mondiale

Le Collectif Santé 2015* accuse les autorités françaises d’opérer des coupes budgétaires dans le domaine de la santé mondiale. Le montant total de ces coupes s’élève à 80 millions en 2015, sur un budget annuel total dédié à la santé mondiale de 600 millions d’euros, soit près de 15 %.

Dans le détail, la contribution française au Fonds mondial de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme sera amputée de 40 millions d’euros pour 2015, calcule le Collectif. « 360 millions d’euros par an seront bien mis à disposition du Fonds mondial et la France entend rester un partenaire essentiel du Fonds », défend François Hollande dans une lettre datée du 6 juillet. Continuer la lecture

Appel à rétablir les amendes aux clients de la prostitution

par Guillaume Frouin

NANTES (Reuters) – La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a appelé jeudi les députés à rétablir les amendes pour les clients de la prostitution, à la veille du retour à l’Assemblée de sa loi contre « le système prostitutionnel ».

Cette disposition avait été supprimée fin mars par le Sénat, où la droite est majoritaire, qui avait en revanche refusé d’abroger le délit de « racolage » pour les prostitué(e)s.

« Le Sénat a été assez indigne dans la manière de traiter le sujet, en renversant la situation : des femmes prostituées qui doivent être protégées, il en a fait des coupables, alors que ce sont des victimes », a dit Marisol Touraine en marge d’une rencontre à Nantes avec plusieurs associations d’aide aux personnes prostituées.

« Le délit de racolage a amené les femmes à se cacher, et il a été beaucoup plus difficile, pour les associations, pour les médecins et les structures sociales, d’entrer en contact avec elles », a-t-elle ajouté. « Or, pour accompagner les femmes qui se prostituent, pour garantir leur état de santé, on a besoin d’aller vers elles. Le délit de racolage, c’est l’assurance du repli et qu’on ne les verra plus. »

 

LES ASSOCIATIONS DIVISÉES

Marisol Touraine a aussi estimé que la pénalisation des clients était une « disposition importante » du projet de loi, mais a rappelé qu’elle s’inscrivait « dans un ensemble de mesures, cohérentes et globales, qui visent à renforcer la place des associations ». Continuer la lecture