MdM s’étonne de l’expulsion de Roms la veille d’une campagne de vaccination.

BOBIGNY – Médecins du Monde (MdM) s’est étonné jeudi de l’expulsion, tôt dans la matinée, de plus de 450 Roms d’un terrain situé à Pantin et géré par le conseil général de Seine-Saint-Denis alors qu’une campagne de vaccination était prévue le lendemain par l’ONG et le département.

La vaccination de 130 personnes, dont 47 enfants de moins de 6 ans, était prévue demain par des médecins de MdM et du conseil général mais ce matin les CRS sont venus expulser les occupants de ce terrain à la demande du département et de la ville de Pantin, a raconté à l’AFP Livia Otal, coordinatrice technique pour les Roms à Médecin du Monde.

Il y a plusieurs cas de rougeole parmi ces personnes, également 4 cas de tuberculose, cette campagne était une nécessité, à présent on se retrouve avec ces personnes en errance, plus difficiles à localiser, a ajouté Mme Otal.

On a appelé ce matin le service responsable de l’expulsion, ils nous ont dit ne pas être au courant de ces vaccinations, pourtant sur les photos prises par les Roms on peut voir un élu de Pantin ainsi que les CRS avec des masques de protection, a précisé Livia Otal.

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Libye: l’alibi humanitaire cache la désunion de l’UE

Pour Jérôme Larché, la confusion entre les humanitaires et l’instrumentalisation politique du terme constitue une menace pour les programmes d’assistance.

Et si le conflit libyen durait? Telle est notamment la crainte  de Gérard Longuet, le Ministre français de la Défense, alors même que la légitimité de Kadhafi est en pleine érosion aux yeux de ses concitoyens comme de l’opinion internationale. Cet enlisement, dû en partie à la précarité organisationnelle des rebelles libyens comme à la volonté guerrière des forces pro-Kadhafi, est en train de se cristalliser dans les combats de guérilla urbaine qui se déroulent actuellement à Misrata. Cette « ville-martyre » a déjà vu le déplacement de plusieurs milliers de personnes, et les victimes des armes à sous-munition sont confirmées par de nombreuses sources médicales.

Dans ce contexte, l’aide humanitaire est difficile de mettre en œuvre. Mais elle s’organise pour fournir une assistance impartiale aux populations civiles victimes du conflit, et vivant dans des conditions précaires.

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Entre logique administrative et soin, le choc des temporalités

Le Sénat a adopté, en deuxième lecture, mercredi 13 avril, le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité en restreignant davantage encore l’accès au soin des étrangers malade. Dans une interview, Pierre Micheletti, délégué régional de Médecins du Monde en Rhône-Alpes explique combien la confrontation des procédures administratives avec les nécessités de soins entrent dans un « choc de temporalité ».

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Pierre Salignon, Directeur Général à l’action humanitaire pour Médecins du monde

Par Christine Muratet

« Faute d’un dialogue continu et transparent, il y a une défiance qui s’installe entre les ONG et l’Etat français. A la fois sur la protection de nos représentants sur le terrain, et sur les questions touchant à l’accès aux populations. Il y a nécessité d’une discussion urgente. »

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SANTÉ DES FEMMES : MÉDECINS DU MONDE TIRE LA SONNETTE D’ALARME

Des limousines-ambulances pour transporter médecins et brancards, des vitrines blindées où s’exposent des médicaments, des « cartes vitales Gold » : la place du Palais Royal à Paris a été revisitée ce matin par Médecins du Monde. L’idée ? Alerter l’opinion et faire entendre aux politiques que « la santé n’est pas un luxe ». L’association tire la sonnette d’alarme et rappelle que les inégalités de santé s’aggravent dans le monde. Selon l’OMS, chaque année, plus de dix millions d’individus basculent ainsi dans la pauvreté suite à des dépenses de santé trop lourdes. En France, ils sont nombreux à renoncer aux soins. Les femmes ne sont pas épargnées.

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